" Le 8 mai 1945 signa la fin d’un conflit mondial qui fit 50 millions de morts ! La France paiera un lourd tribu à cette abominable page de l’Histoire de l’humanité. Tous les pays en furent victimes, y compris l’Allemagne elle-même.
Le 8 mai 1945 mit également un terme au crime le plus atroce de l’humanité : la shoah c’est à dire l’extermination des juifs des pays occupés par l’Allemagne.
Ces atrocités sont nées d’une idéologie : le nazisme, ne l’oublions jamais. Les allemands confrontés à une crise économique, sociale ont porté au pouvoir en 1933, un certain Adolf Hitler qui, se cachant sous des promesses de grandeur nationale, de travail pour tous, de dignité s’est révélé l’homme que nous savons.
Un peuple abusé et un conflit mondial !
L’histoire doit nous apprendre à ne pas retomber dans de tels drames.
Célébrer l’anniversaire du 8 mai 1945 et c’est évidemment l’occasion de redire ce que nous devons à tous ceux qui s’engagèrent dans le combat alors en rejoignant la France Libre du Général de Gaulle, en rejoignant la résistance, en s’engageant dans les troupes alliées.
Le 1er évènement qui a permis d’aboutir à cette tant espérée signature d’armistice est le débarquement des troupes alliées sur les côtes normandes le 6 juin 1944, suivi de la bataille de Normandie.
Imaginez à l’aube du 6 juin (ce fameux D Day), le jour le plus long, près de 4300 navires de transport et 500 navires de guerre débarquant simultanément sur les 5 plages : Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword.
Dans le même temps des parachutages avaient eu lieu en Bretagne pour permettre une protection terrestre de ce débarquement.
Cet évènement capital dans le conflit qui ravageait la France, l’Europe, le monde n’aurait pas été possible sans le soutien et la participation active des forces alliées.
Le courage, la détermination de tous ces soldats à nos côtés, l’entente entre les pays engagés, ont permis cette opération périlleuse qui a couté bien des vies, mais fut déterminante dans le recul des forces armées ennemies.
Sans cette coalition, cette solidarité, qui serions-nous aujourd’hui ? que serait notre pays, nos libertés ? Je crois que ce sont des questions que nous devons nous poser, des réflexions que nous devons mener.
Cette commémoration doit nous inciter à cela et je sais que, vous tous, qui assistez régulièrement à ces moments du souvenir en êtes pleinement conscients.
Et pourtant, l’ambition sans limite, l’esprit de vengeance, le désir d’hégémonie, la haine guident encore l’homme sur bien des continents et même aux portes de l’Europe. Nous le constatons chaque jour à la fois avec tristesse, angoisse et révolte.
Où est passé l’esprit qui a présidé au débarquement du 6 juin 1945 ?
Cette réalité tragique dans l’Europe du XXIème nous rappelle que le refus de l’individualisme est une valeur essentielle. Sachons nous montrer dignes de ceux qui nous ont précédé.
Dans ce monde chaotique, c’est aux jeunes aussi, et surtout, que je veux m’adresser en leur faisant comprendre à quel point les gestes, les mots qui sont faits et dits lors de ces moments sont importants, et portent un message fort, un message que nous ont transmis toutes celles et tous ceux qui ont donné leur vie dans ce conflit, ce message qui peut se résumer tout simplement à un « plus jamais ça ».
Je voudrais leur dire de s’intéresser par exemple à Jean Moulin qui, par son action, son engagement, nous rappelle qu’il est possible, quels que soient les épreuves et les obstacles, même au travers d’apparentes défaites, de rester engagé, debout, de ne pas se résigner mais de combattre, encore et toujours, pour l’intérêt général, le bien commun.
La mémoire de ces hommes connus ou inconnus doit continuer de nous guider à un moment où le fléau des guerres et des conflits est de retour.
Sachons nous défaire de cet individualisme absurde et tâchons de nous retrouver autour de ce qui nous unit malgré les épreuves.
Je vous remercie de votre attention."
Daniel Ballester
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