Le coeur de Valras-Plage continue de se transformer avec l’ambitieux chantier de rénovation de l’esplanade Turco. Voici un point sur l’avancement des travaux et les aménagements prévus dans les prochaines semaines.

Depuis la reprise du chantier le 6 janvier, une étape importante a commencé : la démolition du carrefour situé entre le boulevard Lieutenant Panis et le boulevard Jean Moulin. L’arrachage de l’enrobé est en cours, première étape avant la rénovation de cette zone clé.

La circulation a été réorganisée pour permettre l’avancement du chantier. Jusqu’au début du mois de mars, l’accès est coupé à partir de la fin du boulevard Gambetta, au niveau du restaurant « Les Jours Heureux », afin de poser et laisser sécher les pavés.

La zone de stationnement temporaire sur le champ de foire est désormais inaccessible.

Des matériaux nobles pour un coeur de ville harmonieux

Un mois sera consacré à la rénovation de la voirie avec la pose de galets sciés rappelant ceux déjà présents au pied de l’Arche. Après cette phase, un mois de séchage sera nécessaire avant que la circu­lation puisse reprendre.

Viendra ensuite la pose du revêtement de la place, où plusieurs matériaux se marieront pour offrir un rendu esthétique cohérent. On retrouvera :

• Du béton bouchardé,
• Des galets sciés,
• Des dalles en pierre au pied des trois pergolas,

Et le béton rose, déjà présent sur les allées de Gaulle et au pied de l’Arche, qui habillera le pourtour de l’esplanade.

L’objectif est de créer une harmonie visuelle entre les différents aménagements du coeur de ville.

Plus de confort et de végétation

Parmi les nouveautés prévues, un WC public supplémentaire avec urinoir sera installé pour offrir davantage de confort aux usagers. Sur l’esplanade Turco, palmiers et tamaris, résistants aux embruns salés, participeront à la végétalisation, tandis que des pergolas offriront un ombrage supplémentaire.

Accès et calendrier

La réouverture à la circulation est prévue pour mars 2025, sous réserve des conditions météorologiques.

Pendant cette période, pour en voiture au quai du port, il vous faut préalablement contacter la capitainerie au 04 99 41 36 80.

La police municipale a vu son rôle grandement évolué au fil des décennies. Sa proximité avec les habitants et sa connaissance du territoire en font un acteur clé de la tranquillité publique et de la prévention de la délinquance.10 agents et un chef de service Marc Costantini sont à pied d’œuvre toute l’année et assurent leurs missions en parfaite collaboration et complémentarité avec la Gendarmerie Nationale.

La police municipale est placée sous l’autorité du maire. Une partie de cette compétence est déléguée à l’adjoint, Claude Neumann, alors que Jérôme Agut, conseiller municipal est lui, plus particulièrement chargé de la tranquillité publique.

Entretien avec Marc Costantini, chef de service de police municipale

Journal de Valras-Plage : Quel est votre quotidien ?

Marc Costantini : en période scolaire, nous assurons la sécurisation des entrées et sorties des écoles, ce qui nous permet, en outre, d’échanger avec les parents d’élèves.

Ensuite, vient le temps des patrouilles en véhicule, à vélo ou à pied dans différents quartiers de la ville pour nous permettre de repérer d’éventuelles  dégradations, mais aussi de constater tout ce qui peut paraître suspect ou dangereux sur la voie publique. Nous veillons également à la réglementation du stationnement gênant, à l’application des arrêtés municipaux en termes par exemple d’occupation du domaine public, d’autorisation de travaux. Nous échangeons avec les habitants.

Outre le fait de créer des liens avec la population, notre présence visible sur le terrain contribue largement à la prévention de troubles à l’ordre public.

JDV : Comment se répartissent et se coordonnent les rôles entre Police Municipale et Gendarmerie Nationale ?

MC : Chacun a ses domaines de compétences et connait parfaitement ses champs d’actions.

Nous échangeons régulièrement avec le commandant de brigade, sommes en capacité de donner des informations en rendant compte de nos plans d’actions qui sont, si besoin, complétés par leurs soins. L’été, période de plus forte affluence, toutes les forces de sécurité se réunissent une fois par semaine. Le reste de l’année, les rencontres sont régulières mais plus informelles.

Nous leur sommes d’une aide efficace par notre connaissance de la Ville, grâce aussi à notre centre de supervision urbain qui permet, via une réquisition de leur part, d’élucider nombre de faits délictueux. Récemment, le responsable des feux de poubelles a été identifié et arrêté grâce aux caméras de vidéoprotection.

Vous le voyez, ce sont donc des relations constantes, constructives et efficaces que nous entretenons toute l’année dans l’intérêt de notre population.

JDV : Être policier municipal, c’est une vocation ?

MC : sans aucun doute, oui ! Car c’est un métier avec des missions très variées qui nécessitent réactivité, adaptabilité, goût du contact et du lien. Comme beaucoup de métiers, il n’est pas toujours facile, parfois décevant, mais quelle satisfaction quand nous parvenons à résoudre ou à contribuer à résoudre une affaire ou simplement un problème quotidien !

JDV : Un message à faire passer aux Valrassiens ?

MC : Oui. Qu’ils sachent que nous sommes là pour eux, qu’ils n’hésitent pas à nous contacter, à nous interpeler dans la rue au moindre problème. Un accueil est également à leur disposition de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h.

Nous sommes à la disposition de la population, c’est tout le sens de notre engagement.

Rencontre avec Claude Neumann, adjoint au Maire délégué à la sécurité et Jérôme Agout, conseiller municipal, délégué à la tranquillité publique

JDV : Quels sont les marqueurs de la politique municipale de sécurité ?

Claude Neumann : Nous attendons de notre police municipale qu’elle soit à l’écoute de tous les habitants, qu’elle aille à leur rencontre. Chaque habitant doit se sentir écouté et protégé.

Jérôme Agut : La visibilité accrue de nos agents depuis quelques années leur a permis de tisser de véritables de liens de proximité tout en restant évidemment vigilants sur le volet répressif. Ce sont les objectifs qui leur sont donnés.

Claude Neumann : Je rajouterai que nous apprécions grandement l’esprit de notre équipe qui est soudée, avec des agents investis sur tous les sujets. Nous avons constaté une évolution très positive, due, en grande partie, je veux le dire ici, aux qualités de Marc Costantini qui a su insuffler une nouvelle dynamique, souder l’équipe et donner des orientations d’actions tout à fait conformes à ce que nous attendons. Je veux notamment saluer leur action au cours de cet été 2024 au cours duquel nous n’avons pas bénéficié de la présence des CRS, ni des renforts de gendarmerie habituels. La PM s’est impliquée efficacement en parfaite entente avec la gendarmerie.

JDV : Comment travaillez-vous avec la police municipale ?

CN : Je mets un point d’honneur à ne pas intervenir dans son quotidien. Je me « contente » de donner des orientations, des objectifs, de faire passer des messages qui correspondent à ce que nous, les élus, attendons en terme d’efficacité.

Tous les jours, nous recevons les rapports d’activités et sommes donc parfaitement au courant de ce qui se passe dans la Ville. La confiance est un élément clé du bon fonctionnement du service. Evidemment, Jérôme Agut, le maire ou moi-même sommes disponibles lorsque le chef de PM nous sollicite.

JDV : Faites-vous partie de ceux qui aimeraient voir les prérogatives de la PM élargies ? (missions PM étendues à la police judiciaire (OPJ)) ce qui sous-entend que les PM passent sous l’autorité du procureur

CN : J’ai un avis mitigé sur la question. j’y serais favorable pour certaines interventions ciblées telles que le contrôle des ventes à la sauvette où aucune saisie ne peut être effectuée par la PM, idem pour le tapage nocturne où elle ne peut que constater. Il faut attendre l’arrivée d’un Officier de Police Judiciaire pas toujours disponible immédiatement. L’efficacité de l’intervention en est donc affectée.

En revanche, la PM doit impérativement rester sous l’autorité des maires.

JA : De mon point de vue les policiers municipaux ont une charge de travail suffisante sans qu’on leur rajoute une prérogative judiciaire : la sécurité des personnes et des biens est déjà une grosse responsabilité. Aller plus loin, selon moi, nécessite une expérience et une pratique régulière. Je n’y suis donc pas favorable.

JDV : Y a-t-il des problèmes de sécurité à Valras-Plage ?

CN : Je parlerais plus de problèmes d’incivilités que de sécurité. Nous avons des chiffres qui sont extrêmement rassurants y compris en période estivale où nous ne notons pas de débordements inquiétants

JA : En effet, on constate quelques incivilités. Nous avons eu récemment l’exemple d’un feu de poubelles (dont l’auteur a d’ailleurs été arrêté). Aucun fait délictuel ou criminel ne sont à déplorer.

Je crois que le maillage de la ville est efficace et la présence de la police municipale et de la gendarmerie dissuasive. Bien sûr on ne peut jamais dire être à l’abri d’un gros problème, mais tout est fait pour l’anticiper.

Vous venez de reçevoir une lettre ouverte signée par Florence Taillade, 1ère adjointe au Maire et Présidente de la commission Santé, dans vos boîtes aux lettres.

Ce courrier revient sur l’avancement du projet de Maison de Santé Pluridisciplinaire et aborde avec clarté les difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre.

Prenez le temps de la lire : ce projet très attendu par vous tous reste notre priorité majeure, et vous pouvez compter sur notre ténacité pour le faire aboutir !

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Depuis le lancement des travaux en juillet, la transformation de la cour de l’école maternelle progresse à grands pas. Ce projet, fruit d’une concertation avec la communauté éducative, enseignants, parents, élus et services municipaux est de taille : offrir un espace ludique, reposant et durable pour les enfants tout en luttant contre les effets des fortes chaleurs.

L’ancien revêtement goudronné, imperméable et propice aux îlots de chaleur, a été retiré pour laisser place à des sols perméables qui favorisent l’infiltration des eaux de pluie. La cour est divisée en plusieurs espaces bien distincts : une zone de jeux, un amphithéâtre pour les activités collectives, une pergola de 25m² pour fournir de l’ombre, ainsi que des coins dédiés à la détente et à la lecture.

À ce jour, la majorité des travaux de réaménagement est achevée. Le revêtement des différents espaces a été installé et les jeux repositionnés.
Les enfants profitent désormais d’une cour modernisée, et, depuis les vacances les vacances de Toussaint, végétalisée. Des chênes, faux poivriers et tamaris, adaptés au climat méditerranéen de Valras-Plage, offriront de l’ombre et le restant des espaces verts sont réalisé en partie avec la participation des enfants, dans le cadre de projets pédagogiques en plantant eux-mêmes les végétaux dans des zones qui leur sont réservées. L’objectif est d’offrir aux écoliers un espace où ils peuvent non seulement jouer et se dépenser, mais aussi se ressourcer dans un environnement plus sain.

Avec la résidence Archipel, c’est une véritable transformation que connait le quartier du casino. Forte de 194 logements dont 121 consacrés à une résidence senior, répartis sur 3 ilots dont les noms évoquent les plus belles îles de Méditerranée, ce projet porté par un promoteur privé vient redonner une nouvelle jeunesse et une attractivité renforcée à ce secteur de la ville.

Désormais en lieu et place de l’ancien casino, demeuré cher dans les souvenirs des Valrassiens, trône une résidence moderne, face à la grande bleue. Il faut reconnaitre que ce qui avait été en son temps un lieu emblématique et prestigieux de la ville, avait subi les affres du temps et que les propriétaires songeaient depuis de nombreuses années à s’en séparer sans jamais pouvoir concrétiser. Ce fut chose faite en 2020 lorsque les propriétaires ont pu conclure un accord de vente définitif avec un promoteur.
Dès lors, un projet immobilier s’est dessiné conforme aux règles d’urbanisme et aux contraintes imposées par le PPRI et la loi littoral.
Aujourd’hui, un véritable lieu de vie est né avec 10 commerces de proximité ouverts à l’année, une résidence senior, Lipari, délibérément en prise sur la ville, ses activités, ses associations, le CCAS, et deux résidences Capri et Panaréa. L’ensemble bénéficie d’un emplacement privilégié à quelques mètres de la plage et à proximité immédiate du coeur de ville. Valrassiens en attente de logements ou désireux de vivre différemment, nouveaux venus, ont trouvé là un mode de vie correspondant à leurs aspirations.

Une Maison de Santé Pluridisciplinaire viendra apporter une qualité de services accrue dès que les contentieux en cours auront été purgés. En effet, une poignée de personnes s’est élevée contre l’édification d’une maison de santé, lui préférant un parking privé à leur seul usage, ralentissant ainsi le projet pourtant d’utilité publique attendu par nombre de Valrassiens. Un bâtiment entièrement rénové pour le Casino Tranchant apportera la dernière touche architecturale au quartier tout en permettant un accueil de qualité à son public et une diversité d’offre.

Oui, Valras-Plage est bel et bien une ville qui évolue que ce soit grâce à des initiatives privées ou publiques. Une ville qui se replierait sur elle-même, vivrait dans le passé et refuserait la modernité, le changement, serait une ville sur le déclin. Ce n’est pas le cas de Valras-Plage qui demeure toujours aussi attractive.

Valras-Plage reste Valras-Plage mais doit s’adapter aux besoins de ses habitants, doit se réinventer au fil des années. On peut préférer le passé au présent, car il ramène aux souvenirs d’enfance ou de jeunesse, mais il est aussi nécessaire de se tourner vers l’avenir. Et c’est tout l’enjeu de l’action publique.

Le point de vue du maire de Valras-Plage, Daniel Ballester :

« L’Archipel est sans conteste un élément structurant du quartier du casino !
Résidence, résidence seniors, commerces, architecture soignée et adaptée aux contraintes, il est évident qu’un nouveau lieu de vie est né et que l’évolution de ce quartier que nous appelions de nos voeux est à prendre en compte.
Très rapidement, nous allons réaliser les travaux de voirie et notamment l’aménagement de la rue du Ponant dont les études sont actuellement en cours. 
Demain la Maison de Santé Pluridisciplinaire (que nous attendons avec impatience) et le renouveau du casino Tranchant apporteront la touche finale à ce quartier en particulier et à la ville en général.
Tout ceci nous permet de nous projeter sur le prochain mandat et la réfection du front de mer qui créera ce lien essentiel entre l’hyper coeur de ville et les quartiers du casino et celui des mouettes naturellement.
Bienvenue à tous ! ».

Le point de vue de l'architecte, Nathalie Guérin :

« Ma préoccupation première, à l’aube de ce projet, a été de répondre à l’immensité de la mer. Qu’est ce que m’évoque le fait d’être à cet endroit si particulier ?

Naturellement, ce sont les notions de mer, d’ondulations qui me sont venues à l’esprit. Il fallait que ces bâtiments évoquent une idée de mouvement qui de plus, permettrait d’alléger le tout. Créer un véritable lieu de vie face à l’immensité en multipliant les activités à l’intérieur du bâtiment, telle a été la base de ma réflexion.
La dimension humaine a en effet été une priorité car l’idée du projet se base sur le vivre ensemble, la praticité des lieux, leurs fonctionnalités, la qualité des lieux communs. Le jardin vient apporter un bien-être aux résidents et une respiration au bâtiment.
La vue est évidemment incroyable !

Naturellement, il a fallu s’adapter aux réglementations différentes selon les fonciers concernés qui ont également contraint les formes des bâtiments. Mais je crois que l’effet « totem » est là. Je crois que l’Archipel est un marquage de notre époque, un peu comme une réponse à la tour en face qui date des années 60-70.
Ces bâtiments s’inscrivent au coeur même de la ville : la construction ne s’est pas faite sur un terrain vierge, mais déjà construit et elle respecte les règles de non étalement en privilégiant l’élévation. Un bâti a succédé à un autre bâti. La différence est que celui-ci crée du logement, des services pour la plus grande satisfaction des riverains et des nouveaux habitants ».

La résidence seniors API
 

Dirigée par Andréa Picard, assistée de 3 collaborateurs dont une animatrice à temps complet qui propose chaque jour des activités, la résidence seniors API, comprend 121 logements mis en location pour des personnes autonomes ou en perte d’autonomie. Tous sont parfaitement accessibles et dotés d’équipements adaptés.

10 appartements sont dédiés à de l’accueil temporaire qui permettent aux personnes intéressées de tester le concept avant de faire un choix définitif.
Ces appartements peuvent également être loués pour des phases transitoires à des personnes dont le logement n’est pas adapté à leur situation et nécessitent des travaux. Ils peuvent également être mis à disposition pour des situations urgentes, telles que des personnes maltraitées ou en souffrance familiale, le temps qu’elles puissent se reloger.
Le prix de la location des appartements à partir de 798€ par mois s’entend toutes charges comprises : eau, électricité, TEOM, animations.

Les logements sont ergonomiques, équipés de mobilier 100% Made in France, conçus pour des séniors, dotés de cuisines entièrement équipées, de climatisation réversible et de terrasses. Chaque locataire peut néanmoins opter pour un logement partiellement meublé.
Une salle commune avec cuisine est accessible aux résidents pour partager un moment convivial et y effectuer des activités.
Andréa Picard insiste sur la vocation de la résidence qui consiste à ce qu’elle soit « ouverte sur la Ville de façon à ce que les résidents conservent un lien social. C’est ainsi que nous accueillerons des personnes étrangères à la résidence qui pourront participer aux animations proposées. Nous travaillons déjà avec le CCAS de la Ville avec qui nous avons élaboré un programme pour la semaine bleue par exemple.
Un lien est en train de se créer avec les écoles également dans le but d’organiser des rencontres intergénérationnelles sur la thématique de la lecture avec les plus petits, du théâtre ou du roman avec les plus grands. Enfin, un rapprochement avec les associations Valrassiennes a été effectué. Notre objectif est réellement de créer des connexions en dehors de la structure elle- même, de nous ouvrir le plus possible vers les autres ».
 

Andréa Picard et son équipe ne manquent pas de projets pour maintenir ce lien et ces activités indispensables au bien vivre des résidents.
On le voit, la résidence API n’est pas qu’une solution d’hébergement adaptée aux seniors, elle est aussi un lieu de vie sociale, parfaitement sécurisée avec du personnel hébergé sur place en capacité de répondre à toutes heures du jour et de la nuit aux préoccupations des habitants. L’équipe veille par ailleurs en permanence au bien-être des seniors en prêtant une oreille attentive à leurs demandes, en les guidant, les accompagnant.

Devenu vétuste et exigu, le Centre Communal d’Actions Sociales (CCAS) de la Ville de Valras-Plage va bientôt déménager dans des locaux plus adaptés.

Le site historique du 1, boulevard Roger Audoux ne permettant plus d’accueillir le public dans de bonnes conditions, il est apparu primordial à l’équipe municipale de trouver une autre solution d’accueil. Dès le 9 avril, de nouveaux locaux répondant aux besoins du service ont été acquis à proximité, toujours sur le boulevard Audoux, dans la résidence San Marco.

Les travaux de réhabilitation de ce nouvel espace débuteront mi-octobre. L’objectif est de permettre un accueil et une accessibilité optimale du public, notamment les personnes à mobilité réduite.

L’espace sera dispatché en trois univers : un espace de bureaux pour l’équipe, une grande salle d’animation équipée d’un coin cuisine, et une cour extérieure permettant d’y programmer des activités physiques.

De quoi développer dès l’année prochaine une offre d’activités déjà foisonnante !

Depuis le début de l’automne, les travaux vont bon train à Valras-Plage ! Ces travaux sont destinés à encore et toujours améliorer le cadre de vie des valrassiens, à rendre la ville encore plus agréable et toujours plus accessible. En effet, c’est une véritable transformation de la ville qui est en train de s’opérer.

 L’esplanade Emile Turco, le rendez-vous et le repère des valrassiens.

Après la requalification de l’espace urbain débuté en 2018 avec les travaux des allées de Gaulle et Panis, il convient aujourd’hui d’achever cette transformation par la requalification de la liaison avec l’esplanade Turco et l’aménagement de cette dernière.
Après la saison estivale, le théâtre de la mer laissera la place à un espace dégagé avec une surface plane qui permettra aisément d’associer les nombreux usages de ce lieu particulièrement fréquenté au moment de la période estivale.
Le parti pris architectural de cet aménagement est tout à la fois de conserver les matériaux et le mobilier urbain déjà présent sur les allées De Gaulle dans un objectif d’harmonie et de continuité urbaine et d’innover pour que cet espace retrouve son rôle vital de liaison naturelle entre le front de mer et les rives de l’Orb récemment réaménagées et constituant un lieu de promenade particulièrement agréable.

 Le quartier des pêcheurs, une métamorphose attendue.

Depuis le mois de janvier 2023, la ville de Valras-Plage offre une nouvelle jeunesse à son quartier historique, dans le respect de son identité. C’est le plus vieux quartier de la Ville, celui qui connut l’installation des premiers pêcheurs au milieu du 19ème siècle, alors que Valras-la-Plage n’était qu’un hameau.
Un lieu de mémoire sera aménagé, à l’entrée du quartier, sur le site du Tenchadou qui rappellera la riche histoire des pêcheurs valrassiens au début du XXème siècle.

 Autour du Casino, un renouveau attendu et une attractivité décuplée

En mai 2023, la livraison du premier bâtiment en front de mer a marqué le renouveau de ce secteur de la commune qui accueillera prochainement de nouveaux commerces en rez-de-chaussée du second bâtiment qui sera livré avant l’été. L’installation d’une dizaine de Commerces de proximité, l’ouverture d’une résidence séniors doté de 121 hébergements et la livraison de 50 logements sont autant d’atouts qui dynamiseront ce quartier.
Dans le même esprit, le projet d’extension du casino et la création de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle dont le permis de construire vient d’être accordé, parachèveront la mutation de ce quartier et accompagneront favorablement le développement de l’attractivité de notre commune.

 Modernisation de l’éclairage public, pour une ville toujours plus économe et vertueuse.

La commune a signé depuis 2022, un marché global de performances dont l’objectif est de moderniser l’ensemble de son parc de luminaires d’éclairage public.
Le but est tout à la fois de baisser la puissance et la consommation d’énergie de 56 %, de réduire les nuisances lumineuses et d’améliorer la qualité du service rendu par l’éclairage. En ce sens, le souhait des Valrassiens de ne pas subir une extinction de l’éclairage public nocturne a été respecté par la municipalité qui a trouvé d’autres possibilités d’économies sans nuire à la qualité de vie de ses administrés.

 La poursuite du programme de réfection de voirie

Dans le cadre des campagnes annuelles de réfection de voirie, plusieurs rues sont en cours ou vont être réaménagées.
C’est le cas notamment dans le quartier du château d'eau.
Les travaux se poursuivent dans les rues Abbé Chayrigues et Henri Lauger. Après l'enfouissement des réseaux électriques et Télécom, les trottoirs et la chaussée seront totalement rénovés.
Les travaux reprendront après l'été rue Antoine Molinier et impasse Charles Baisse.

 Accessibilité et handicap, une priorité assumée.

Transformer la ville, c’est bien. Mais la transformer pour la rendre accessible à tous, c’est mieux. La commune conduit depuis plusieurs années un effort croissant pour améliorer l’accessibilité et la mobilité des personnes porteuses de handicap dans l’espace public. Un panel de testeurs d’accessibilité, eux-mêmes porteurs de handicap, a permis d’identifier les points noirs les plus saillants.

Cet effort a d’ailleurs été récompensé à l’automne dernier par l’obtention du label Tourisme et Handicap pour l’accessibilité à la plage. Valras-Plage a donc rejoint ce cercle encore trop fermé des communes littorales détentrice de ce label.
Il reste encore à faire, mais les élus sont très sensibilisés et mobilisés sur ce sujet. D’autres travaux viendront compléter cet effort.

Depuis le mois de janvier, la ville de Valras-Plage offre une nouvelle jeunesse à son quartier historique, dans le respect de son identité. Après une pause estivale, les travaux reprendront jusqu’au début de l’année 2024.

C’est le plus vieux quartier de la Ville, celui qui connut l’installation des premiers pêcheurs au milieu du 19ème siècle, alors que Valras-la-Plage n’était alors qu’un hameau.

Dans ces ruelles atypiques, les travaux de voirie classiques (rénovation des réseaux, réfection des enrobés) sont menés avec une attention particulière quant au respect des perspectives et aux matériaux utilisés.

Le confort visuel y est volontairement soigné : l’enfouissement des lignes électriques fait disparaitre les poteaux, et la mise en place d’un jalonnement piéton lumineux offre une ambiance chaleureuse.

Autant d’agréables nouveautés que vous pourrez découvrir dès cet été, au grès de vos ballades de ce quartier pittoresque.

Le phasage des travaux

Depuis janvier 2023, la première phase (en rouge et jaune sur le plan) a permis de :

• Réhabiliter le réseau d'eau potable dans toute la rue Pierre Loti, les ruelles de l'Orb et Sainte-Marie.
• Préparer l'enfouissement des réseaux électriques et télécom dans la rue Pierre Loti jusqu'à la rue de Verdun, les ruelles de l'Orb, Sainte-Marie et Saint- Pierre, l'impasse Bourrié et la rue de Verdun.
• Refaire l'enrobé du début de la rue Pierre Loti jusqu'à la ruelle de l'Orb

• Restaurer le revêtement béton des ruelles de l'Orb et Sainte-Marie.
 

La deuxième phase (en jaune et vert sur le plan) reprendra courant septembre et aura pour objectif d'ici la fin de l'année 2023 de :

• Préparer l'enfouissement des réseaux électriques et télécom dans la rue Pierre Loti, sur la partie allant de la rue de Verdun à la rue Jean Soutier, la rue Jean Soutier et la rue Vincent Scotto.
• Refaire l'enrobé de la rue Pierre Loti sur la partie allant de la ruelle de l'Orb jusqu'à la rue de Verdun, la ruelle Saint-Pierre et l'impasse Bourrié.
 

La troisième phase (en vert sur le plan) qui débutera en janvier 2024 permettra de refaire l'enrobé de la rue Pierre Loti, sur la partie allant de la rue de Verdun jusqu'à la rue Jean Soutier, la rue Jean Soutier et la rue Vincent Scotto.
Les poteaux électriques et télécom seront déposés selon les raccordements.

Samedi 6 mai Daniel Ballester, le maire de Valras-Plage, avait convié les habitants du quartier des pêcheurs à une déambulation informative.

Il s'agissait pour le Maire et les élus qui l'entouraient, et notamment Rémy Auriac, adjoint délégué aux travaux et à l'urbanisme, de répondre aux questions des riverains sur la nature des travaux, mais également leur permettre de s'exprimer sur leur vision du quartier, leurs suggestions.

Une visite dans une ambiance extrêmement conviviale et chaleureuse ponctuée d'échanges à bâtons rompus très constructifs, et de rappels de l'histoire de ce quartier par ceux qui en sont la mémoire, et notamment par Pierrot Lagarde.

Au final, une réunion originale, concrète qui traduit la volonté de l'équipe municipale d'être au plus près du terrain et du quotidien de ses administrés.  

 Le Service Civique, c'est bien plus qu'une simple expérience : 

C'est une chance unique pour les jeunes de 16 à 25 ans (et jusqu'à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap) de s'engager pleinement au service de l'intérêt général, tout en développant leurs compétences et en façonnant leur avenir.

Qu'est-ce que cela implique concrètement ? Imaginez-vous consacrer 6 à 12 mois à des missions variées et passionnantes au sein d'associations, de collectivités locales ou d'établissements publics, tout en ayant un impact positif sur la société. Que vous soyez passionné par l'éducation, la santé, la solidarité, l'environnement ou la culture, il y a une mission qui vous attend.

Mais ce n'est pas tout ! En plus de vivre une expérience enrichissante sur le terrain, les jeunes volontaires bénéficient d'une indemnité mensuelle, d'une protection sociale et d'un accompagnement personnalisé dans la réalisation de leurs projets futurs.

 Ludovic Ruiz et Nina, deux jeunes engagés auprès du CCAS de Valras-Plage, partagent leur expérience inspirante :

Ludovic, passionné d'informatique, a trouvé dans son service civique une révélation. En contribuant à créer du lien intergénérationnel et en participant à diverses initiatives, il a non seulement enrichi son expérience, mais également trouvé sa voie professionnelle. Son engagement l'a mené vers un emploi de conseiller numérique, combinant ses compétences techniques et son engagement social.

Quant à Nina, son service civique au CCAS lui a offert l'opportunité de s'épanouir, d'acquérir de nouvelles compétences et de trouver sa voie professionnelle. Grâce à cette expérience et au suivi personnalisé, elle a pu reprendre ses études avec confiance.

 Carole Calmels, adjointe au Maire déléguée à l'action sociale et solidaire se réjouit de leur engagement :

« En collaboration avec Daniel Ballester et les membres du conseil d'administration, nous avons pris la décision commune d'impliquer le CCAS dans ce précieux dispositif. Cette mesure vient s'ajouter à d'autres comme l'intervention du PLIE dans différents travaux de la commune ».

Un nouvel outil pour veiller sur nos aînés

Service rassurant pour vous et vos proches, Vigilance Senior vous permet de maintenir à domicile les seniors le plus longtemps possible et en bonne santé avec une évaluation régulière et hebdomadaire pour des personnes éloignée des centres médicaux. Il facilite la coordination des différents professionnels dès l’apparition des premiers signes de dégradation chez les seniors à domicile : perte de poids involontaire, baisse de force musculaire, fatigue, lenteur de marche, grande sédentarité, dépression.

Ce projet, gratuit pour les seniors de plus de 60  ans GIR 4, 5, 6 (groupe iso-ressources correspondant au niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée), est en cours d’expérimentation dans 4 départements de l’Occitanie : l’Hérault, l’Aveyron, le Tarn et les Pyrénées-Orientales. Aujourd’hui, 1986 personnes à domicile en bénéficient en Occitanie.

« Cela peut paraître évident mais pendant des décennies, nous avons éclairé à forte intensité des rues sans aucune autre alternative, explique Jean-Pierre Cardia, Président du cabinet Inergie Adapt chargé de l’audit. Aujourd’hui, la technologie LED (diodes électroluminescentes), permet de se poser les bonnes questions et de privilégier la qualité à la quantité ».

Avec cet audit et ce marché de travaux ambitieux, on peut se féliciter d’avoir pris une longueur d’avance ! », s’enthousiasme le Maire, Daniel Ballester. Dans un second temps, une réflexion sur le « profil nocturne de fonctionnement » de la Ville a été réalisée pour savoir quand et où on peut abaisser le niveau de luminosité. Sur la Ville, il est modulable de 50 à 100 % selon les horaires et les lieux éclairés.

Les bénéfices de cette modulation, couplée à l’utilisation de candélabres mieux profilés, sont bien évidemment l’abaissement les coûts en diminuant la puissance consommée. « A ce titre, la boule lumineuse qui éclaire à tout va jusqu’au ciel est une aberration environnementale ! », explique JP Cardia. « Elles devront disparaitre en 2025, l’arrêté du 27 décembre 2018 imposant des mesures de protection interdisant les éclairages trop orientés vers le ciel ou intrusif pour les habitants comme pour la biodiversité. »